INTRODUCTION
Comme la présentation du rapport d'eleven était cool, je vais allègrement copier sur elle. Désolée.
Plus qu'un rapport, la présente est surtout un compte-rendu d'observation mêlé de mes réflexions hautement passionnantes (hahaha) dues à la soirée que j'ai passé hier soir et aux joyeusetés diverses que j'ai pu y entendre, ainsi qu'aux films que j'ai pu regarder dernièrement.
Je sais que notre armée n'a pas un but aussi développé et que pour l'instant notre champ d'action ce limite à la ville de Rennes (et encore, au lycée bréquigny et à deux/trois murs dans le centre-ville), mais bref, ça ne nous empêche pas d'extrapoler.
En guise d'avertissement, sachez que non, je ne suis pas pour la peine de mort, je ne suis pas fasciste, ni paranoïaque, je ne suis pas non plus une extrémiste, ni une folle dangereuse. Enfin, ça c'est ce que dise tout les fous dangereux. Sinon, oui, je regarde trop de films.
PARTIE 1 : ETUDE DE CAS D'UNE NOUVELLE SORTE DE PARASITES
1° Présentation des faits
Pour entamer mon propos, je voudrais vous parler du cas véridique de Mr. S.
Monsieur S, lorsqu'il avait 17 ans, avec quatre de ses amis, à torturé jusqu'à ce que mort s'ensuive le frère de Mme M en lui perçant des trous dans la tête avec une perceuse.
Pourquoi ? Parce qu'ils voulaient savoir où la victime cachait les trois grammes de hashish qu'il était sensé avoir sur lui. Sachant que Mr M était sourd et parlait mieux vietnamien que français, je ne suis pas sure qu'il est bien compris la question.
Mr S a donc écopé de 15 ans de prison. Mais la loi française est ainsi faite qu'il n'en a fait que sept. Est-ce qu'il se sentait bien vis-a-vis de ce qu'il avait fait ? Tout à fait, il était fier comme un coq à sa sortie de prison. C'est sur que peu de gens arrive à tuer un mec à coup de perceuse. Un original dans l'âme, je vous dis.
2° Analyse de Mr S, caricaturons un peu
Mr S n'est pas un taré ordinaire. Si vous psychanalysez Mr S, vous vous rendrez compte qu'il a eu une enfance difficile et qu'il avait sûrement un gros complexe d'infériorité sous-jacent. Au collège, Mr S faisait partie de ces brutes dont tout le monde a peur mais qui a quand même une bande de copains parce que ça fait gros dur de traîner avec lui.
En grandissant, c'est devenu la brute de base, même pas un criminel intéressant. Il arrive à trouver satisfaction dans son meurtre parce qu'il ne se sent exister qu'en inspirant de la peur et ce qu'il pense être du respect à ses pairs.
En gros, c'est une sorte de parasite qui ne sert à rien. Certains criminels sont intéressants, arrivent à faire progresser la psychanalyse, commettent des crimes qui font date et inspirent de bons films. Monsieur S, non. Monsieur S ne sert strictement à rien. Monsieur S est un parasite total qui tire l'Humanité vers le fond.
3° Que faire face à ces parasites ?
On a démontré que la prison ne sert à rien. Au contraire, le parasite en serait presque heureux, car avoir fait de la prison ajoute à son palmarès et le changerais presque en héros aux yeux des wannabe parasites qui le vénèrent. De plus, Mr S n'éprouve pas de remords et ne fait pas de cauchemars la nuit. Il semble intouchable.
Mais il y a une solution : la terreur. En effet, les parasites du genre de Mr. S sont des lâches. Il suffit de se montrer plus fort qu'eux pour qu'ils se mettent à ramper à vos pieds en vous appelant "maître" (enfin peut être pas quand même). Le problème c'est qu'il faut déjà arriver à se faire prendre au sérieux. Lutter contre de tels parasites est une entreprise longue et fastidieuse.
A force de lire Death Note, d'entendre parler de 1984, et de regarder des films de super-héros, une idée m'est venue à l'esprit (oui, ça m'arrive).
Pour lutter à notre échelle, il faudrait réussir à répandre une sorte de rumeur urbaine, du style Big Brother is watching you, utiliser les lettres anonymes (il m'est plutôt facile de savoir où habite Mr. S actuellement, il faut ouvrir le bottin à la page de Maurepas, si on veut un sujet test), et les affiches.
On ne peut pas vraiment lutter par la force, mais on peut toujours utiliser les médias. C'est facile de montrer des choses à un maximum de gens grâce à internet de nos jours. Ainsi, si on arrive à développer une sorte de paranoïa dans le milieu des parasites, avec de fausses disparitions, des lettres anonymes, des rumeurs, tout ça, peut être que l'on obtiendrais des résultats.
Je sais bien que dans la réalité ça ne se passe pas comme ça, mais c'est cool.
PARTIE 2 : ETUDE DE CAS VISANT À DÉMONTRER QUE JE N'AI RIEN CONTRE LES FONCTIONNAIRES MAIS UN PEU QUAND MÊME
1° Présentation des faits
C'est l'histoire de Mr P, un médecin du samu appelé sur les lieu d'une bataille familiale. La mère et la fille se cognent mutuellement, et c'est le père atteint de Parkinson qui a téléphoné parce qu'il y avait quand même des couteaux dans l'affaire.
Mr P un peu désemparé quand à la situation familiale de la jeune fille téléphone à Mme C, une assistante sociale de sa connaissance, et qui s'avère connaître la famille en question. Mme C lui dit qu'il faut surtout sortir la jeune fille de là et la mettre à l'abris, c'est prioritaire pour l'instant. Et si la jeune fille raconte des choses, il faut surtout tout noter.
Mr P fait donc venir une ambulance pour embarquer la jeune fille mais au final c'est toute la famille qui monte dedans. Une fois à l'hôpital, la jeune fille et la mère continu à se mettre sur la gueule, il les mets donc dans des salles différentes. Et la fille va lui raconter ce qui se passe chez elle, et Mr P va passer la nuit à prendre des notes. Ça inclut des simulation de pendaison de sa mère, des coups, etc, en bref, le gros délire.
Mr P fait donc un signalement au juge, qui en lisant les notes, place immédiatement la jeune fille dans une famille d'accueil où elle se trouve très bien.
Où est le problème me diriez vous ? Et bien le problème c'est que l'assistante sociale de l'hôpital a appelé Mme C pour copieusement lui crier dessus. En effet, c'est la première qu'elle voit ça, un médecin qui fait lui même le signalement, avec autant de notes, que c'est n'importe quoi, qu'elle connaissait la famille depuis longtemps, que leur cas était suivit en milieu ouvert, etc...
Madame n'est pas contente parce que Mr P n'a pas suivit les procédures. En même temps, il a réglé en 24 heures une affaire qui traînait depuis des mois.
2° Les procédures sont l'ennemi du bien
Ce cas permet de mettre en lumière un grave problème de notre pays adoré (gag) : on est noyés sous les procédures administratives qui ne servent à rien à part emmerder tout le monde et tout ralentir. C'est quand on les ignores qu'on arrive à des résultats. Malheureusement, tel des Vogons*, il y a toujours des gens pour les respecter scrupuleusement.
Et malheureusement bis, il est presque impossible de lutter contre ça. En tout cas, il est hors de notre porté de le faire. C'est comme ça depuis tellement longtemps que c'en est presque écrit dans notre code génétique. Que faire les amis que faire ?
*Extrait de l'article du Guide du voyageur galactique concernant les Vogons :
"Leur race est une des plus désagréables de la galaxie -sans être franchement méchants, ils ont mauvais caractère, s'avèrent papelards, formalos, et cyniques. Ils ne lèveraient pas le petit doigt pour sauver leur propre grand-mère des griffes du hanneton glouton de tron sans avoir au préalable un ordre écrit, contresigné en trois exemplaires, expédié, renvoyé, requis, perdu, retrouvé, soumis à enquête publique, reperdu et finalement enterré durant trois mois dans la tourbe avant d'être recyclé comme allume-feu."
CONCLUSION : L'HUMANITÉ MÉRITE-T-ELLE VRAIMENT D'ÊTRE SAUVÉE ?
"Votre espèce est la seule qui prend plaisir à faire du mal aux siens" -Save the green planet
Avec tout ce que l'on voit, je trouve légitime de se poser des questions. Comme était également dit dans ce film, on a même réussi à infecter notre hôte. L'humanité est comme une sorte de parasite géant.
Il y a certes des actions menées pour tenter de redresser le tir, avec le WWF, l'ALF, ou Nicolas Hulot (gag), mais c'est plus où moins comme pisser dans un violon puisque personne des "grandes puissances" ne les écoutes.
Et n'oubliez pas : qui pisse contre le vent se rince les dents.
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